Derrière Colportic Conseil se cache Christian Perrot
« Je me souviens qu’étant adolescent, j’aimais nager pour atteindre des ilots déserts un peu loin du rivage, et que parvenu à mi-chemin, je ne savais plus si je devais revenir à la plage ou atteindre l’île…Mon aventure professionnelle tient de cette sensation. Ayant débuté comme ingénieur chez Alsthom, j’ai pu ensuite rencontrer la recherche au CNRS dans un labo sur la parole, puis responsable système à l’institut de Biologie Structurale. Ensuite, me trouvant trop loin de l’industrie, j’ai fait du conseil technique auprès des sociétés, et j’ai voulu monter une startup avec l’incubateur GRAIN. Ayant échoué, demi-tour vers l’IMAG dans le labo Multicom, ingénieur de recherche à mi-chemin en direction de l’industrie avec pour boussole les usages et la simulation avec des ergonomes. C’est à cette époque j’ai commencé à travailler pour les musées. Le milieu de la culture étant tellement magique que je n’ai pas pût le quitter ! Retraité du CNRS depuis 2013, et ne sachant pas jouer à la pétanque, je me suis installé en EURL sous le nom «Colportic conseil».
Auto Entrepreneur EIRL.
Depuis le 1° février 2013, étant à la retraite du CNRS, j’ai renoué avec l’activité de conseil à titre privé en m’installant à mon compte en tant qu’ingénieur conseil. Je poursuis plus que jamais le travail avec mes partenaires pour offrir des missions d'accompagnement et d'Assistant à Maîtrise d'Ouvrage auprès des Musées et du Tourisme, en m'appuyant lorsque que nécessaire sur a BU Multicom de Floralis pour les aspects d'ergonomie, et l'Institut Carnot LSI pour rapprocher la recherche académique du monde industriel.
Colportic Conseil : SIREN 33 221 7009
ex-chargé de valorisation Institut Carnot.
Le 30 Janvier 2013, j’ai signé un Accord de Collaboration avec Floralis, dans le cadre de l’Institut Carnot LSI, pour le transfert à titre bénévole vers l’industrie de technologies à base de RFID (dont Tangisense).
CNRS laboratoire LIG / Multicom
Grenoble depuis 2001, jusqu’au 29 janvier 2013
Au titre de la mobilité CNRS, j’ai demandé ma mutation dans l’équipe Multicom du Laboratoire d’Informatique de Grenoble (LIG), anciennement dénommé CLIPS au sein de l’IMAG. Le LIG est un laboratoire de l’Université scientifique et médicale Joseph Fourier.
Thématique bâtiment intelligent
J’ai été responsable de la mise en œuvre de l’expérience « DOMUS » sur la plateforme expérimentale Multicom au CTL, dans le cadre de la préfiguration d’une suite hôtelière basée sur les derniers développements de la domotique pour bâtiments professionnels. J’ai coordonné la mise au point des plans en relation avec l’équipe Multicom conformément aux expériences envisagées.
J’ai effectué les consultations des entreprises pour la mise réalisation des lots cloisons, peinture, textiles muraux, sols, plomberie et électricité. J’ai mené les discussions techniques avec l’entreprise partenaire SIRLAN en vue de définir l’architecture domotique à base de modules conforme aux spécifications ouvertes KNX, et j’en a suivi l’installation, et j’ai défini la configuration des dispositif d’interaction RFID devant équiper cette expérience.
Thématique Ingénierie RFID
J’ai été responsable technique des développements matériels et logiciel de la table RFID « Tangisense » dans le cadre du projet ANR « TTT » pour la partie Multicom en partenariat avec la Sté RFidees et le laboratoire LAMIH de l’université de Valenciennes, et dans le cadre du nouveau projet ANR « IMAGIT », prolongement des développements sur la même table RFID. Ces projets s’inscrivent dans le prolongement d’un premier prototype analogique de laboratoire nommé « Gaufre » sur une l’idée que j’avais proposée d’une technologie de commutation d’une matrice de lecteurs RFID. J’ai organisé la coordination technique et participé étroitement aux développements matériel avec le partenaire industriel RFidees. et logiciel avec les partenaires de l’université de Valenciennes. J’ai encadré des ingénieurs CDD recrutés sur ce projet pour les développements du logiciel incombant au laboratoire.
Thématique Musée et Culture
Ci-dessous un résumé, et pour plus de détails, voir les pages du site sur les projets achevés ou en cours.
J’ai été impliqué, ou je suis encore en mission sur les projets nouvelles technologies avec le Parc du Vercors, l’Ecomusée PaysAlp en Haute-Savoie, l’ancien Muséum de Lyon (Musée Guimet), Erasme (l’organisme multimédia du département du Rhône), la Cité des Sciences Veille technologique
J’ai toujours mené une veille technologique au moyen de la presse professionnelle industrielle, du Web et des salons sur les capteurs, les actionneurs, les logiciels et la micro-électronique. Cette activité m’a permis d’introduire de façon pertinente la technologie RFID au laboratoire.
CNRS Institut de Biologie Structurale (IBS)
Grenoble depuis 1992
Au titre de la mobilité CNRS, j’ai demandé ma mutation dans ce nouvel Institut, au sein d’une équipe de Cristallographes. Depuis mon arrivée à la création du laboratoire, j’ai conçu et mis en place, avec l’avis des chercheurs, la totalité de l’architecture du Système d’Information. Cette architecture se veut décentralisée en stations de travail, gommant l’hétérogénéité entre les systèmes (MAC, VMS, Divers UNIX), tout assurant la pérennité des investissements en choisissant des standards (TCP/IP, PostScript, Xwindows, Langage C, ...). Pour rendre l’architecture transparente et intelligible aux utilisateurs (en majorité des non informaticiens) j’ai utilisé un annuaire de mots de passe, un système de fichier réseau, les technologies Clusters, une messagerie ouverte, sur un total de 12 Stations de calcul et 25 postes de travail bureautique. Toute la documentation et l’autoformation est regroupée sur un Web structuré avec une charte graphique.
J’ai participé à 20% de mon temps au Groupe Informatique & Réseaux qui travaillait pour l’ensemble de l’IBS en étroite relation avec le CEA/DBMS et le CNRS. Dans ce cadre, j’ai mis en place en service d’accès distant sur serveur de communication SHIVA et modem, la début de la migration du réseau vers le haut débit sur commutateurs Ethernet. Je fais également de la veille technologique sur les nouvelles architectures et de la formation aux chercheurs.
CNRS Institut de la Communication Parlée (ICP)
Grenoble de 1977 à 1992
Alsthom ayant décidé de délocaliser ses activités, j’ai été embauché au CNRS pour être détaché dans ce laboratoire de recherche fondamentale sur la parole, où il m’a été confié la responsabilité de son Outil Informatique. Cet ensemble représentait à l’époque, 3 VAX, 5 stations Unix, un réseau Ethernet pour 30 bureaux, avec poste de travail Terminal ou PC. J’ai programmé des bibliothèques graphiques en Fortran et des "drivers" temps réel en C.
Il m’a été donné la responsabilité d’une Equipe Technique composée de deux techniciennes et d’un assistant ingénieur, ainsi que les relations avec les sociétés de maintenance et de sous-traitance. Dans ce cadre, j’ai réalisé des interfaces temps réel d’acquisition-restitution de parole, sur VAX, ou sous forme de serveur de signal sur PC. J’ai conçu également des chaînes de conditionnement audio 16 bits.
Un chercheur du Laboratoire ICP ayant mis au point un des premiers prototype de DSP (calculateur de traitement de signal), j’ai eu la responsabilité de rechercher un partenaire industriel. J’ai piloté techniquement les modifications de la maquette et l’industrialisation de 25 exemplaires.
Laboratoire de développement de la Société ALSTHOM
Grenoble de 1973 à 1977
Embauché comme jeune ingénieur de développement, j’ai participé à l’étude d’un système de contrôle de processus industriel. Il s’agissait à l’époque d’une des premières mises en œuvre du concept de stations numériques décentralisées en technologie CMOS, reliées à un calculateur par une transmission numérique série sur paire blindée.
Ensuite j’ai conçu l’électronique de commande d’un nouveau type de hacheur à thyristors rapides pour chariots élévateurs, puis l’étude et la réalisation d’une électronique de commande de pile à combustible pour une application militaire.
Dans le cadre de ce type d’ingénierie, je me suis formé au contacts industriels, aux normes de fabrication du groupe ALSTHOM, et surtout à l’organisation de la sous-traitance.