En partant des scénarios d’interaction pressentis par le musée ou l’organisme touristique, ou suite aux travaux en séances de créativité si la prestation le permet, cette phase préliminaire permet de commencer à décliner la solution en termes techniques.
Cette étape est fondamentale, car elle permet de dimensionner exactement les équipements, mais surtout le volume des développements logiciels nécessaires à la gestion de l’interactivité.
La méthode de conception procède par itérations successives d’une boucle comprenant la concertation entre partenaires, l’étude d’usages (avec tests sur plateforme s’il apparaît des points durs), et la déclinaison d’une solution technologique par la consultation des entreprises. Chaque itération débouche sur une solution qui incrémente la somme des choix constituant l’architecture globale.
Cette démarche de conception permet aussi de simplifier les modes d’interaction en regroupant les fonctions essentielles en sous-ensembles constitués à base de modules génériques et universels.
Cette démarche diminue les coûts de développement et offre la possibilité de tester le fonctionnement de chacun des modules indépendamment des autres. En effet, Colportic a horreur des « usines à gaz » et préférons plus volontiers les solutions du type « boite de LEGO ».