Les bornes proactives

Comment architecturer le système d’information multimédia, le rendre sensible au profil du visiteur et télé-surveiller son bon fonctionnement ? L’architecture de bornes Proactives répond à ce défi

Le serveur de contenu

Le serveur regroupe tous les documents multimédia potentiellement distribuables sur les bornes dans un format ouvert accessible, modifiable. Seule la mise en forme est susceptible de revendication de droits d’auteur de la part de l’infographiste. La mise en forme est effectuée par un « Gestionnaire de contenu » (CMS) dont le code est distribué en Open source, comme Spip, Joomla, Drupal,... Les contenus sont fournis sur requête aux bornes par Apache, un logiciel Open source, et le serveur Web le plus utilisé dans le monde de l’Internet, en association avec une base de données Open Source qui est souvent MySQL ou PostGres. Le système d’exploitation préféré sera Linux, bien que la même architecture soit possible sous Windows ou MacOS.

CMSL’usage d’un CMS pour mettre en forme les contenus offre des avantages qui sont à ce jour inaccessibles avec les bornes traditionnelles. En particulier, les avantages suivants sont offerts aux professionnels des musées sans quitter leur bureau, avec un simple navigateur Web :

  •  L’accès rapide aux contenus grâce à un moteur de recherche qui indexe automatiquement les contenus en plein texte
  •  La soumission de nouvelles pages ou la correction de celles existantes au sein d’un véritable Comité de rédaction avec un Directeur de publication autorisant la mise en ligne sur les bornes

Les bornes banalisées

  •  LePC Légers bornes sont bâties sur des « Clients légers », petits ordinateurs industriels sans disque et sans ventilateur, donc silencieux, robustes car sans pièces mécaniques en mouvement. Ces appareils sont banalisés et peuvent être tenus en stock par le musée sous forme de pièces de rechange.
  •  Une solution de personnalisation, dite "tangible" avec une clé USB sans clavier ni souris, permet d’affecter les bornes en fonction de leur emplacement dans la scénographie. Des outils de télésurveillance sont disponibles avec alerte en cas de panne.
  •  L’affichage est pris en charge par un navigateur Internet dans un mode qui cache le bureau, de préférence le logiciel Open source Firefox. Le système d’exploitation sera au choix Linux ou Windows.
  •  Des versions plus réduites de ces équipements avec des écrans de petite taille peuvent faire office de « Players vidéo ».

L’interactivité RFID

Si le mode d’interaction avec les bornes n’est pas le classique mode tactile, mais le badge RFID, de nouvelles opportunités s’ouvrent pour la scénographie :

  •  Personnalisation des contenus en fonction du profil du visiteur (centres d’intérêt, langue, adulte/enfant, ...) inscrits dans le badge
  •  Contenus évoluant tout au long d’un parcours muséographique en fonction de l’activité du visiteur
  •  Gestion d’un « Avant visite » et d’un « Après visite » en relation avec le site Web du musée
  •  Colportic s’attachera à utiliser des protocoles RFID ouverts normalisés ISO et une interactivité ergonomique